Y aurait-il un lien entre l’utilisation constante de ces appareils et le cancer du cerveau ?
En 2011 la recherche britannique contre le cancer notait une augmentation de près de 40% des tumeurs cérébrales au cours des 20 dernières années, avec une majoration du risque chez les plus grands utilisateurs. Le Centre International de Recherche sur le Cancer classait à cette occasion les radiofréquences émises par les téléphones portables comme potentiellement cancérogènes.
Quels sont les symptômes du cancer du cerveau ? Ils varient en fonction de la localisation de la tumeur et de sa taille.
✦ Dans le cas d'un développement au niveau du lobe temporal on note l’apparition de troubles de la mémoire, du comportement alimentaire, trouble social et sexuel.
✦ Au niveau du lobe frontal, troubles du langage, de l’attention, de la mémoire, du comportement et problèmes moteurs.
✦ Au niveau du lobe pariétal, troubles sensitifs, de la vision, de l’audition, de la marche.
✦ Si la tumeur se développe au niveau du cervelet on note des troubles de l’équilibre et des anomalies dans la précision et la coordination des mouvements.
✦ Si elle atteint le tronc cérébral elle entraîne des troubles cardiaques et respiratoires.
✦ La présence d’une masse dans le cerveau provoque aussi de l’hypertension intracrânienne qui peut entraîner de fréquents et violents maux de tête, des nausées, des vomissements et peut même favoriser l’apparition de crises d’épilepsie.
Depuis 2011 de nombreuses autres études ont été réalisées, une étude récente réalisée sur 20 ans et portant sur 800.000 femmes interrogées sur leur mode d’utilisation du portable, la durée d’utilisation par jour, par semaine, l’intervalle de temps depuis la première utilisation avec en parallèle un questionnement sur l’état de santé notamment sur la survenue de tumeurs cérébrales malignes notait qu’il n’y avait pas de différence quel que soit le type de cancer entre les différents groupes interrogés. 0,42% des femmes utilisant leur portable de façon modérée avaient développé une tumeur cérébrale mais 0,44% des femmes ne l’ayant jamais utilisé avaient également développé un cancer. L’étude a donc noté que le lien n’était pas probant.